C'est vrai ce mensonge ?


Texte corrigé par Lina Bouali




Commentaires

  1. Je vais lui péter les dents à ce sac à merde! è__é
    On n'embête pas maon Anna!

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    1. https://media.tenor.co/images/bd1d2baf3f00bcced6d431d4011cad7e/raw

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    2. Mon Lauriiiiiieeeeerrrrrrr <3 <3 <3

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  2. Non mais il est sérieux ce type T-T... Comment c'est possible d'en avoir autant rien à foutre de ce que ressentent les autres..
    Mais I feel you, m'est arrivé sensiblement la même chose y'à pas si longtemps, en m'étant fait le même genre de réflexion ("allez ça va arrête d'être parano t'as juste à marcher 3 minutes il peut rien se passer")... Loi de murphy + concentration de relous à Nantes semble-t-il...

    (Ah et mon dieu ce "c'est vrai ce mensonge?" que j'aimais bien aussi à la base mais que y'à que les cons qui le sortent...hhhhhh)

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    1. haaaa oui, c'est fou comme ils savent te repéré même sur de courte distance. haha oui complétement. Bien que ce soit une jolie phrase, je cris bien que c'est une phrase de relou.

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  3. (1/2) Salut! Un petit coucou qui s'est transformé en énorme pavé / témoignage. Ayant régulièrement affaire à des rencontres du même style (lire : à fréquence normale (sic) pour une meuf (double sic) pour qui le treillis-rangers a le statut d'habit monacal), j'aurais une petite anecdote (ou embryon de discussion?) à donner si tu l'acceptes!

    J'ai fait pas mal de stop (Centaine + de fois depuis mes 18 ans, j'en ai 22) et souvent les gens me demandent comment je fais pour oser, si j'ai pas peur de me faire agresser, etc.

    Des fois tu te retrouves dans un dialogue engagé par la personne en face avec qui t'as pas forcément envie de parler.

    On peut souvent s'en sortir assez facilement en juste se disant qu'on a 5 minutes pour déblatérer avec ce putain de gars et que si ça se trouve, on peut se payer une bonne tranche de rire sur ses conceptions arriérées des rôles genrés.

    Petit exemple. Rien qu'avant-hier, vers 1h du mat, soirée arrosée dans Brest, plein de jeunes partout, j'errais dans la ville en passant d'un bar à un autre où je devais retrouver des amis. Je décide de m'asseoir sur le monument aux morts et de finir la bière que j'avais à la main. Je buvais donc tranquillement en regardant autour, en attendant presque le moment fatidique où un HOMME viendrait entamer la conversation parce-que j'aurais un peu regardé dans sa direction. Au bout de 5 minutes un gars déboule et commence à me parler dans un français approximatif (c'est important pour la suite vu qu'on a pas mal essayé de communiqué, je m'en bat les gonades qu'il soit français ou pas) : j'ai commencé par lui dire que je préférais être seule, il a pas compris du coup je lui ai demandé s'il voulait un peu de ma bière. Il m'a fait signe que sa religion lui permettait pas l'alcool, du coup j'ai continué ma pinte. Il me raconte deux trois trucs dont je pige des bouts, me demande où je vais, je dis "au bar" en montrant ma bière, il a l'air de comprendre. Au bout d'un moment, je finis mon verre, et je lui fais signe que je vais partir et il me demande si je veux qu'il vienne. Je lui réponds "non ça ira c'était cool", je lui serre la main. Il vient quand même, du coup je commence (vu qu'il comprend pas grand chose et que j'ai pas envie de rester silencieux-se à côté de lui) à lui parler de mes grandes visions sur le futur de l'humanité, le bien et le mal, la femelle et le mâle…
    Il me dit qu'il a perdu sa copine et qu'il en cherche une, du coup je commence à lui dire que c'est pas comme ça qu'il faut voir les choses, que l'amour ça se cherche pas, ça se construit : il me dit "toi? moi? Amis." je fais "naaan on se connaît pas assez mec" et il fait genre il a pas entendu, recommence son "toi? Moi? Amis." en l'agrémentant d'un "je t'aime!" du coup jui fait "ouaaais, moi aussi je t'aime mec, j'aime tout le monde". Il essaie de me prendre la main à trois reprises. Quand on arrive vers le bar, j'me casse avec des potes qui passent.
    SCENARIO DE FIN ALTERNATIF - ou : pourquoi c'est dur de ne pas avoir peur quand on se fait aborder dans la rue.
    Je suppose que si j'avais pas trouvé mes potes, je l'aurais laissé à l'entrée du bar ou alors que j'aurais trouvé d'autres potes à l'intérieur, mais si je n'avais connu personne il m'aurait peut-être suivi, puis encore peut-être suivi… Enfin j'en sais rien mais c'est pas forcément agréable à envisager, avec possiblement agression physique.

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  4. (2/2) Je suppose que dans des situations où on est mis face à une interaction non-désirée, le seul truc à faire c'est de pas paniquer et de continuer ce qu'on voulait faire tranquille en faisant "non" aux avances (comme tu peux le voir ici je le fais d'une manière non-violente / je m'en foutiste, parce-que j'ai foi en l'humanité en général et que pour le faire à chaque fois, on ne finit jamais par m'agresser, même si les gens sont éduqués et s'éduquent comme des nazes).

    Considérer les gens qui agressent comme les animaux pas encore éduqués / jeunes enfants de gens chez qui tu vas : ils peuvent mordre mais s'ils t'importunent trop tu leur dis gentiment d'arrêter, et s'ils restent vers toi ok, tu leur parles gentiment en les ignorant un peu mais c'est pas pour ça que tu vas jouer avec eux / leur porter de l'attention. Au bout d'un moment, la plupart des gens comme des animaux, se lassent. Après je n'ai jamais subi de grosse agression directe - ah si une fois, un gars dans les rues de Brest, ivre, la trentaine, il me dit "bonsoir mademoiselle" et je lui fais "oh, mademoiselle moyen, je suis un peu trop fluide au niveau du genre pour ça" ; à un moment je commence à lui parler des gens qui changent de sexe (je sais plus comment c'est arrivé, j'étais ivre) et là il se braque, direct je sens que son esprit s'est mis en mode "cet être humain est un sale homo travesti pd de merde du cul et mérite la mort pour avoir sali mon honneur en parlant à ma personne" (ou approchant, je sais pas les méandres des esprits des gens qui jugent). Bref il commence à me pousser, il me fait "j'vais te planter! J'vais te planter putain!" alors je m'éloigne, j'étais véner alors j'ai continué de lui crier des trucs à distance, du style "mec arrête, t'es en train de te sacrifier à tous les clichés là, c'est naze, pis j'vais pas te bouffer ni te violer, t'as juste l'air très très con". Je commence à m'éloigner parce-que merde, pas envie de prendre un schlass dans le bide, et au final l'alcool dans mon sang me dit que c'est quand même rageant, du coup je retourne voir le machin : il avait fait 10 mètres et se planquait dans une porte de garage. Je lui fais "je te vois tu sais", et du coup il sort, me refait un petit "je vais te planter" pas convaincu du coup je le regarde avec un peu de pitié et je lui fais "mec c'est pas grave, en vrai c'est un putain de réflexe de réagir comme t'as fait, mais si tu réfléchis les gens c'est juste des gens, alors la prochaine fois penses-y". À ce moment là, il ne sait plus où se mettre et il grommelle un peu en cherchant quoi raconter, du coup j'en profite pour lui sortir quelques conneries hippies de plus et je me barre. S'il ne m'avait pas menacé d'une arme contondante je lui aurais sûrement serré la main, mais je ne tente pas le diable non plus ; et il était ivre.


    Je tiens à vous dire à toutses que pour les personnes ayant reçu une éducation genrée femme, faire ce que j'ai fait ici demande une assurance que nous ne sommes pas ÉDUQUÉES à avoir dans notre merveilleuse société patriarcale. On est pas non plus éduquées à être fortes et à même penser qu'on peut l'être.

    Bref voilà je rage beaucoup. Bisous. Continue. Courage. High five de la mort.
    Et bravo si t'as réussi à lire mon pavé jusqu'au bout.

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